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28/06/2013

Fenêtre de tir

 

« (...)  Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d’en haut, ni aux racailles d’en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d’Etat déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide garde-fou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.

Le gouvernement n’est pas encore au fond du trou en termes de popularité, mais il s’[en] rapproche. Prisonnier du droit européen, il ne peut structurellement pas améliorer la situation économique de la France. Laissant l’économie parallèle prospérer, il s’autoligote en matière de lutte contre l’insécurité. Inéluctablement, le PS va devoir porter ce bilan lors des élections et la facture risque d’être très salée. Cette situation n’a pas pu échapper aux notables de la rue de Solférino. Appuyer sur l’accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. Un, parce que l’électorat centriste capté suite aux maladresses de Sarkozy prendrait ses distances avec la bobocratie. Deux, parce que la base électorale de la gogôche elle-même finirait par être effrayée.

Personne ne doit s’illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraques et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime. Mais le gouvernement ne pourra pas passer à un stade supérieur de répression… du moins pas avant le printemps 2014.

Une fenêtre de tir s’est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. (...)

C’est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui craquèle déjà, s’effondrera définitivement.

Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu’à un seul mot d’ordre : ne pas fléchir. »

Source

27/05/2013

Le pouvoir perd les pédales

Si vous y voyez un jeu de mots, abstenez-vous. :-)

Précisions ici, et surtout sur Le Salon Beige.

(29 mai 2013) J'ajoute ça, trouvé sur F.Desouche que d'habitude je ne reprends pas à cause de son audience infiniment supérieure, parce que cette fois, il est impossible de résister à la tentation :

15/12/2012

Merci François !

17/05/2012

« L'Aube Dorée », parfait épouvantail médiatique

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On sent bien que le grand danger de notre époque, c'est le nazisme.

Je vois des croix gammées partout.

Surtout dans les médias du « Système », pour effrayer les gogos et les inviter à « bien » voter, c'est-à-dire à voter pour les partis qui prônent, eux, la tolérance, le vivre-ensemble, la supranationalité « démocratique », l'immigrationnisme massif, etc.

Et les gogos de crier haro sur l'hydre nazie, oubliant qu'un épouvantail, ce n'est pas une menace réelle, mais un outil qui sert à éloigner les oiseaux d'un champ dont l'agriculteur veut garder les produits pour lui seul.

L'agriculteur ne les remercie même pas, ces idiots utiles.

Il sait bien, lui, qui est le vrai « nazi » et s'amuse de passer inaperçu.

Au fait, notre nouveau Président vient de rendre hommage au nazi Jules Ferry, qui estimait que les « races supérieures » avaient « le devoir de civiliser les races inférieures ».

Ah mais pardon, j'oubliais que rappeler cela est « le sortir de son contexte », c'est « anachronique ».

Il n'existe qu'une seule bonne catégorie d'épouvantails. Ceux auxquels on est prié de croire au journal de vingt heures. Les autres ne sont pas agréés.

Alors, peu importe que sous prétexte d' « antiracisme », tous les partis politiques prétendent aujourd'hui imposer au peuple français un véritable remplacement, via une immigration massive et une indistinction ethnique obligatoire, soi-disant « républicaine », dont la contestation est, sinon un délit, du moins un sujet de réprobation morale unanime de la part de nos zélites. Tout cela n'a rien de « nazi », on vous prie de croire que ce n'est que l'expression de la fraternité, voyons. Très catholiquement conforme.

Non, c'est sûr, la bête immonde, la seule, la vraie, c'est un parti grec qui fait 7% aux élections dans un contexte de semi-anarchie pas du tout imputable à des zélites tout aussi fraternelles que chez nous...

22/04/2012

Enigme (4)

A votre avis, qu'est-ce qu'il se dit ?

1 - Oooohhh meeeerde, Mélenchon s'est planté ! Comment je vais faire, moi ?

2 - Non, pitié, je veux pas être président, en fait... C'est trop la merde !

3 - Pourquoi Ségolène vient vers moi avec un flingue ?

 

01/04/2012

La gamelle des politiciens

 

Au risque de passer pour un moraliste, un idéaliste, un je-ne-sais-quoi qui déplaît notamment aux droitards soucieux d'en mettre à gauche, pour qui leur propre survie économique prime la cause du peuple dont ils prétendent faire partie, je n'hésite pas à dire que l'argent est un danger, que sa passion est un vice et son accumulation, une nuisance sociale.

Pour preuve, je ne saurais trop remercier l'ami @agaric qui m'a fait parvenir un lien vers un blog qui tente de répertorier les revenus de nos principaux politiciens ; lien, que je m'empresse d'ajouter aux incontournables de ce blog.

On apprend ainsi que les revenus bruts mensuels des principaux postulants à la présidentielle 2012 (tous « candidats du peuple », bien sûr, comme le titulaire de la charge) sont les suivants :

- Nicolas Sarkozy : 22.720,49 €

- François Hollande : 16.269,49 € (en fait, davantage, mais il existe un plafond légal, au-delà duquel est pratiqué un écrêtement, donc il ne peut palper l'intégralité, le pauvre)

- François Bayrou : 13.512,15 € (+ quelques bons milliers d'euros de retraites diverses et revenus fonciers)

- Jean-Luc Mélenchon : 12.255,87 € (+ 7.000 € environ de retraites diverses)

- Marine Le Pen : 14.916,90 € (eh oui !)

Sur les « petits candidats », nous avons :

- Nicolas Dupont-Aignan : 16.269,49 € (mais en fait, il est dans le même cas que François Hollande)

- Eva Joly : 12.255,87 € (+ sa retraite de magistrate, une paille)

La gamelle est bonne, hein ? Bref.

Précisons que d'après les informations non officielles en ma possession, Louis Aliot, compagnon de MLP et vice-président du FN, disposerait d'une enveloppe mensuelle de 20.000 € pour ses notes de frais.

Vous avez dit dissidence ? De quoi mériter un abonnement au dîner du Siècle, oui.

Allez-y, votez maintenant.

01/02/2012

François Hollande et le monde des affaires

 

« En choisissant comme directeur de campagne le vice-président du Cercle de l’Industrie – lobby réunissant les PDG des principaux groupes industriels français – le candidat de la gauche de droite aux prochaines élections présidentielles a envoyé un signal, on ne peut plus clair, aux marchés financiers : l’alternance ne constituera pas une menace, bien au contraire, pour les classes possédantes. Après José Sócrates, José Luis Zapatero, George Papandréou et Elio Di Rupo, François Hollande sera-t-il le prochain dirigeant socialiste à prétexter la "crise des dettes publiques" pour imposer aux travailleurs l’austérité et la régression sociale ? Au vu du pédigrée de ses responsables de campagne, il y a tout lieu de le craindre : c’est que les principaux conseillers dudit candidat se signalent par leur proximité avec le monde des affaires et leur volonté de rassurer l’Europe des marchés. A moins de quatre mois des élections, un passage en revue des troupes s’imposait.

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15/01/2012

Selon le LEAP, « 2012 sera l'année de la colère des peuples »

Image symbolique d'une réalité perçue par l'inconscient collectif ?

 

Souhaitons que Franck Biancheri et ses collaborateurs aient raison, dans leur communiqué de ce jour :

« (...) cette année verra notamment les dernières tentatives des puissances dominantes du monde-d'avant-la-crise de maintenir leur pouvoir global, que ce soit en matière stratégique, économique ou financière. Quand nous utilisons le terme "dernières", nous voulons souligner qu'après 2012 leur puissance sera trop affaiblie pour pouvoir encore prétendre maintenir cette situation privilégiée. La récente dégradation de la plupart des pays de l'Euroland par S&P est un exemple typique de ces tentatives de la dernière chance : poussés par Wall Street et la City, et du fait de leurs besoins insatiables de financement, les Etats-Unis et le Royaume-Uni en sont arrivés au point d'engager une guerre financière ouverte avec leurs derniers alliés, les Européens (le Royaume-Uni est comme un animal pris au piège de la dette. Et du fait du poids gigantesque de la dette du secteur financier britannique, il est condamné à tenter par tous les moyens d'obliger l'Euroland à payer les dettes de la Grèce, etc… La décote des dettes publiques occidentales est un bazooka pointé sur le cœur du Royaume, la City). C'est du suicide géopolitique car cette attitude oblige l'Euroland à se renforcer en s'intégrant toujours plus et en se dissociant des Etats-Unis et du Royaume-Uni ; tandis que l'immense majorité des dirigeants et des populations de la zone Euro ont enfin compris qu'il y avait bien une guerre transatlantique et transmanche conduite contre eux. (...)

Dans un autre registre, les tentatives de créer une "petite guerre froide" avec la Chine ou de tendre un piège à l'Iran sur la question de la libre-circulation dans le détroit d'Ormuz ressortent du même réflexe (la Russie a déjà fait son choix en développant son commerce avec l'Iran en roubles et rials, éliminant le dollar US des transactions entre les deux pays. Quant à l'Europe, elle gesticule sous pression US, mais in fine ne fera pas grand-chose en matière d'embargo car d'ici juin (nouvelle date pour prendre une décision), la carte politique aura bien changé). (....)

Le grand basculement de 2012, c'est aussi celui des peuples. Car 2012 sera aussi l'année de la colère des peuples. C'est l'année où ils vont entrer massivement sur la scène de la crise systémique globale. 2011 aura été un "tour de chauffe" où des pionniers auront testé méthodes et stratégies. En 2012, les peuples vont s'affirmer comme les forces à l'origine des basculements majeurs qui vont marquer cette année-charnière. Ils le feront de manière pro-active parce qu'ils créeront les conditions de changements politiques décisifs via des élections (comme ce sera le cas en France avec l'éviction de Nicolas Sarkozy - ce qui, au passage, remettra la France dans sa logique historique "gaullo-européenne" au lieu de l'ancrage occidentaliste qu'aura incarné la parenthèse Sarkozy) ou via des manifestations massives (Etats-Unis, Monde Arabe, Royaume-Uni, Russie). Et ils le feront aussi de manière plus passive en générant la crainte chez leurs dirigeants, obligeant ces derniers à une attitude "pré-emptive" pour éviter un choc politique majeur (comme ce sera le cas en Chine - où, selon le LEAP, le risque d'explosion populaire majeure se trouve à la croisée d'une situation économique tendue [ce sera le cas en 2012] et d'un accident majeur de santé publique ; beaucoup plus que dans un contexte de remise en cause directement politique ou dans plusieurs pays européens). Dans les deux cas, quoiqu'en pensent les élites des pays concernés, c'est un phénomène constructif car rien d'important ni de durable ne peut émerger de cette crise si les peuples ne s'impliquent pas (l'annonce par les Frères musulmans égyptiens qu'ils soumettront à référendum le traité de paix avec Israël appartient à cette même tendance). (...) Dans le même temps, on continue à voir les investisseurs fuir les bourses et les actifs financiers, notamment aux USA.

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22/10/2011

Trois citations insolites

« J'emmerde la cupidité du monde des affaires » - New York, 15 octobre 2011

 

  • « Je n’ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout. »

(François Mitterrand, cité par sa veuve Danielle dans « Le Livre de ma mémoire », Editions Jean-Claude Gawsewitch, 2007 - cf. la Tribune de Genève du 22 novembre 2007)

 

  • « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique . Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

(Francois Mitterrand juste avant de mourir, cité par Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand », Editions Plon - Omnibus, 1997 - cf. Vigile.net)

 

  • « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée. (…) C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux dirigeants. (…) Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés. »

(François Hollande dans « Devoirs de vérité », Editions Stock, Paris, 2006, p. 159-161 - cf. le Monde diplomatique, juin 2010)